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la disparue est Pas de souvenirs
L'Autre Fille
Dans L'Autre fille, Annie Ernaux une lettre sa s morte l de six ans, deux ans avant la naissance de l En 1952,longchamp outlet, elle avait d ce secret de famille par hasard, par une r cruelle de sa m : plus gentille que celle-l Qui est l fille ? La soeur a morte 6 ans de la dipht dont Annie Ernaux apprend l par hasard ? Ou elle-m renvoy ce statut de par les mots cruels de sa m : plus gentille que celle-l Ce secret de famille, surpris un dimanche de l 1952 dans une conversation qui ne lui est pas destin est bouleversant comme toute r mettant en jeu la mort, le silence, la place d fillette de 10 ans qui s crue unique et se d deuxi moins parfaite puisque vivante, rempla de la petite sainte mont tout droit au ciel. Entre cette d et le r qu Ernaux en fait, soixante ans se sont et l d oeuvre qui, de livre en livre, cerne toujours plus profond la place des des passions, des refus, des blessures, des traces du vivre et du v d femme dans une soci donn une donn Cette lettre sa soeur, premier ouvrage d nouvelle collection, Affranchis appara d comme l r d absence : la disparue est Pas de souvenirs, pas d li aux quelques clich p d b ou d petite fille en robe blanche,ray ban online, pas d face la tombe, pas d Le silence des parents qui ne lui en parleront jamais.
Une forme vide impossible remplir d tel est l de ce texte : dire ce rien qui bouleverse tout, les livres de La Place Nos ann . Pourquoi maintenant ? L Fille est le r d lent processus qui a fait remonter le petit fant de la nuit int la lumi comme s avait fallu le poids de toute une oeuvre pour d ces n dans la chambre obscure de la m Comme tout biographe,longchamp outlet, Annie Ernaux se heurte l de l au flou de la m en lutte avec la surexposition de certains souvenirs, la fixit de sc trop revisit au trembl des t L comme un couteau d fouille, isole, superpose. Elle questionne la r les photographies. L fouille en elle-m aux prises avec ce naturalisme intime que Verhaeren lisait chez Gide. D en parenth elle sp sur le sens de cette r Et si sa soeur morte pour qu ? Faut-il y voir la marque d o tout bonheur se paie d souffrance ? On n finit jamais d la vie, de redistribuer les cartes, de les battre,longchamp outlet, de les faire glisser l sur l - comme les maisons qu faut consolider, repeindre et retapisser sans cesse au risque de les rendre elles-m Une photographie montre le caf des parents tel qu est aujourd : on y voit une fa repeinte en blanc au milieu d ouvri en brique. Annie Ernaux, en visitant la maison l dernier,buy ray ban, convoque le pass la chambre des parents," she said.,longchamp,making obvious plays for his backers., le petit lit de bois rose o elle dormait, et, avant elle,ray ban online, sa soeur. Les souvenirs de la r modifi ; ils lui survivront. ceci sert l : lutter contre la longue vie des morts Quels morts ? les autres ? ou bient nous-m ?
Dans cet entrelacs de souvenirs, d de mots, une fois encore, Annie Ernaux la rencontre, elle Elle ? peine nomm d la plupart du temps par le pronom personnel, sa m toujours au centre. Et si tout le reste n qu pr et le vrai sujet, l femme ? Sa m qui fut aussi celle de sa soeur, mais alors plus jeune, plus insouciante, encore port par l des lendemains qui chantent. Impossible d la premi personne du pluriel, notre C elle,hinter der mancher nur den Versuch vermutete,ray ban wayfarer, la m la d du r de la petite morte, elle la prof du jugement,longchamp, avec qui le combat n jamais cess sauf la fin Entre elle et moi ajoute la narratrice, c une question de mots Et qu a-t-il de plus essentiel pour Annie Ernaux que les mots, ce travail de pr de ciselage, de limage et d jusqu la plus parfaite ad entre l et la phrase ? pour substituer l du r au flou du v creuser l pour faire jaillir la pr une morte pour s aux vivants,ray ban moins cher, des voilages qui se multiplient sans arr dans un corridor sans fin ? |
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