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Pr de l'
Les Neurones de la lecture s'ouvre sur une : comment notre cerveau de primate apprend-il lire ? Continent celte invention culturelle, -trop r pour avoir influenc notre trouve-t-elle sa place dans notre cortex ? Voici qu' une nouvelle science de la lecture. Tandis que l'imagerie c en r les circuits corticaux, la psychologie en diss les m Ces r in conduisent une hypoth scientifique nouvelle. Au cours de l'acquisition de la lecture, nos circuits neuronaux, con pour la reconnaissance des objets, doivent se recycler pour d l' - une reconversion lente, partielle, difficile,lunette ray ban, qui explique les des enfants et sugg de nouvelles pistes p Qu'est-ce que la dyslexie ? Certaines m d'enseignement de la lecture sont-elles meilleures que d'autres ? Pourquoi la m globale est-elle incompatible avec l'architecture de notre cerveau ? Utilise-t-on les m aires c pour lire le fran le chinois ou l'h ? La lecture subliminale existe-t-elle ? Autant de questions auxquelles Stanislas Dehaene,oakley outlet, sp de la psychologie et de l'imagerie c apporte l' des avanc les plus r des neurosciences.
Un livre de vulgarisation souvent brillant,oakley pas cher, qui aborde les m de la lecture sous tous les angles et fait la synth de beaucoup de recherches ce sujet depuis plus de deux si tout en restant toujours tr compr et d'une grande lisibilit J'ai particuli fascin par les r de certaines recherches r qui permettent de faire des exp cognitives pendant qu'on visualise le fonctionnement du cerveau quasiment en temps r (exp sous IRM fonctionnels consolid avec les r des IRM anatomiques,lunette carrera, cam positons, .) qui permettent de tracer progressivement les m des
exercices cognitifs qui sont analys et d'en analyser le fonctionnement fin.
Les m de la lecture sont en grande partie aujourd'hui, en commen?ant par la d des formes de base par le cortex visuel, en passant par le m de reconnaissance invariante des formes (suivant la distance l' la couleur et le contraste); suivi des couches d'abstraction pour la reconnaissance des symboles dans les chaines (indiff leur casse, de leur police,longchamp, ou leur style), jusqu' la reconnaissance des morph et des syllabes, la reconnaissance des pr des suffixes, des racines du mot. Finalement, il met en les deux voies de traitement simultan concurrentes et compl qui traitent le mot la voie phonologique (o on " mentalement" les sons imaginaires du texte pour les traiter comme de la parole; et la voie lexicale (surtout utilis pour les mots courts ou fr et obligatoirement utilis pour les mots la prononciation tr irr [choeur, oignon, femme, .])
Même la fa?on dont les donn s sont stock et repr dans le cerveau y est entrevu de mani fascinante.
Il examine aussi la fa?on dont les contraintes de notre syst perceptif, et les contraintes structurelles et g de notre cerveau ont orient et limit nos formes d' (en citant au passage et occasionnellement des gens comme Noam Chomsky qui ont expliqu comment ces contraintes ont par ailleurs orient notre langage et comment tous les langages du monde partagent les mêmes formes et la même structure pour l'essentiel). Il reconstruit donc pourquoi et comment les formes d' des diff />civilisations sont ce qu'elles sont aujourd'hui.
Il analyse comment l' alphab et la ma?trise experte de la lecture modifient leur tour la fa?on dont on per?oit et traite le langage et le son (ce qui a d'ailleurs probablement affect le langage lui même).
Finalement, c'est tout le recyclage de plein de zones du cerveau qui servaient l'être humain se rep dans la nature, m et rep les objets courants, qui ont recycl pour reconna?tre les lettres. Les connexions pr vers les aires du langage et vers la m auditive ont r et renforc et d de leurs usages initiaux. Souvent même leur sens de fonctionnement principal a invers Au total nous avons un grand bricolage l' du cerveau, qui utilise toute la plasticit impressionnante d'aires c nombreuses et vari et qui transforme de fond en comble des syst qui n'avaient pas pour ?a. Cela permet de mesurer le travail impressionnant des scribes et autres lettr qui depuis des mill ont su trouver les formes tilisables par nos cerveaux de primates, les simplifier au maximum, puis ont finalement invent le code alphab (avec d'abord seulement les consonnes et puis plus tardivement les voyelles), qui ont rendu la manipulation du langage infiniment plus ais et efficace,carrera lunettes, ont le talent de la lecture une partie de plus en plus grande de la population.
Apprendre lire est une transformation du cerveau, qui pousse la plasticit c plus loin qu'aucun autre apprentissage, c'est pourquoi il faut le faire tr jeune et laisser le temps aux transformations de s'op C'est pourquoi aussi, le moindre grain de sable dans la machine peut perturber cet apprentissage (il consacre un chapitre aux dyslexies, avec les causes multiples et av de ce type de probl auxquelles s'ajoutent un certain nombre de causes fortement suspect mais non encore d l'heure actuelle).
Puis il fait un dernier chapitre un peu plus sp sur la (les) culture(s),lunette carrera, en analysant en quoi elles se ressemblent toutes (cf Leroi-Gourhan,sac a main longchamp pas cher, Levy-Strauss, .) et pourquoi les autres primates n'ont pas suivi ce chemin, alors qu'ils ont tout l' cognitif pour apprendre lire des symboles, puisqu'on peut même leur enseigner des codes simples qui marchent aussi pour nous. Il analyse pourquoi et comment le cortex frontal (de 20 40 fois plus gros chez Homo Sapiens que chez les autres primates) semble jouer un r?le dans l'explosion culturelle humaine et les recherches syst d'Homo Sapiens pour pousser sa plasticit c dans des directions et dans activit nouvelles et parfois incongrues et qui forment les cultures (l o chez les autres primates, la vie culturelle,ray ban pas cher, la cr culturelle et la transmission culturelle est s limit la transmission de quelques outils ou m simples).
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